lundi 3 juin 2013

Nourriture à partager


Nourriture à partager.


L’idée est simple, «elle est généreuse et belle, surtout en ces temps de crise: on plante ce qu’on veut dans un jardin, un bac à légumes et on en fait profiter qui veut, en échange si possible d’autres graines et plants à replanter»


Dans les cités où le phénomène s’est répandu, on a constaté une baisse des incivilités et de la délinquance»
Retour au respect de la terre nourricière, valorisation du travail paysan, mais surtout une volonté commune de cultiver une alimentation saine et de manger local au rythme des saisons retrouvées.


Ça ne peut pas être une concurrence aux petits producteurs. Bien au contraire, ça fait évoluer les consciences, on se réapproprie les productions locales, les circuits courts.

"Tout jardin est, d’abord l’apprentissage du temps, du temps qu’il fait, la pluie, le vent, le soleil, et le temps qui passe, le cycle des saisons." Mais un jardin, c'est aussi l'apprentissage de valeurs de partage, de solidarité et de coopération.<!--:-->

Le mouvement des incroyables comestibles se veut créateur de lien, pour que le projet puisse s’étendre, toute personne intéressée est la bienvenue, qu’elle sache ou non cultiver. L’équipe a, entre autre, besoin de quelques personnes prêtes à se charger du soin d’un bac (seul ou à plusieurs). Mais aussi, pour construire un bac devant chez soi, semer, participer autrement ou simplement récolter (attention toutefois à couper les légumes et non les arracher, afin que les suivants puissent en profiter aussi).
Il s’agit de stimuler un réengagement des êtres humains envers la Terre, de se réapproprier un lien essentiel et de se reconnecter au vivant, indépendamment de tout système monétaire ou politique.

Le mouvement “incredible edible”, qui peut se traduire en français par “incroyables comestibles” rassemble des citoyens dans le but de créer des jardins partagés, un peu partout dans les espaces libres.
Alors les gens se réunissent, plantent, sèment, entretiennent et récoltent des fruits et des légumes, collectivement. Chaque parcelle, plate-bande, balcon, bord de fenêtre, espace municipal devient lieu d’accueil pour créer de la nourriture. Chacun est encouragé à participer, à élever quelques poules, à partager, et même à cuisiner!
Les participants, particuliers ou collectivités, s’engagent pour une abondance partagée naturelle: c’est un changement radical de mentalité et de pratiques, qui met en oeuvre un nouvel art de vivre vertueux, éthique et solidaire. Chacun est invité à contribuer, en fonction des ses possibilités, nul n’est contraint ni exclu. Nous sommes bien là dans un nouveau paradigme, celui de la co-création consciente.
L’éducation joue un rôle primordial, et les enfants des écoles et collèges sont encouragés à participer activement au projet: apprendre à cultiver de quoi se nourrir devient un élément central de la scolarité, ainsi le respect de l’environnement n’est plus un thème abstrait, mais s’intègre dans une pratique conviviale et productive.


Hedi Fahd 5ème8

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